Si l’origine du nom est débattue, le sens littéral « gong cuit » est à retenir comme le plus probable tant la forme et la couleur du dorayaki se rapprochent effectivement de celle du gong.
Cette douceur japonaise aurait d’abord été confectionnée avec de la farine de riz avant de prendre sa forme définitive avec de la farine de blé, sous l’influence du Portugal. Le Dorayaki a ainsi deux caractéristiques qui le rapprochent de la France : l’usage de la farine de blé, qui est extrêmement rare pour un gâteau faisant tout même partie de la famille des wagashi, et sa caractéristique la plus poétique qui est la petite colline se formant en son milieu lors de la cuisson, rappelant inévitablement notre chère madeleine et le style de cet immense écrivain aux phrases interminables comme celle que vous lisez actuellement.
Un pont culturel et gustatif en la France et le Japon.
C’est pour ces raisons que nous avons choisi le Dorayaki pour être un pont entre la France et le Japon.
Bien qu’il soit très simple à réaliser sur le papier, il reste très difficile d’en trouver un bon, même au Japon. Sa popularité l’a emporté vers les rayons éternellement illuminés des kombini. Ces fameuses supérettes japonaises ouvertes en permanence, ont habitué les consommateurs à le déguster froid, et à l’acquérir pour un prix dérisoire. Il est donc difficile de trouver des artisans le réalisant encore à la main avec des produits frais.
Heureusement, l’amour des Français pour le Japon a encore frappé et le Dorayaki artisanal, entièrement fait à la main avec du anko lentement confit de manière traditionnelle, a su trouver sa place à Paris.
Exigez qu’il vous soit servi « cuit à la minute » pour vivre l’expérience la plus incroyable de l’histoire de la pâtisserie franco-japonaise.
Tomo a établit son salon de thé et son laboratoire entre le Louvre et l’Opéra. Un quartier qu’on appelle aujourd’hui « le quartier japonais » mais qui a aussi vu s’écrire les plus belles pages de la pâtisserie française.
Le plaisir d’une tranche de cake dégustée sur les bancs du jardin des Tuileries ou du Palais-Royal est certainement l’une des plus belles choses que Paris ait à offrir.
Mme Desoye, première importatrice d’objets japonais du xixe siècle et qui tenait boutique au 220 rue de Rivoli, serait certainement surprise de voir passer ces douceurs devant sa boutique.
Ses clients, Baudelaire, Manet, Monet ou Tissot, auraient peut-être, comme nous, été passionnés par la pâtisserie japonaise.
Dorayaki et haricots rouges.
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